Peu connu aujourd’hui du grand public, Déodat de Séverac a pourtant été un artiste original et reconnu dans le landerneau parisien du début du XXe siècle, que lui-même n’appréciait guère. Autant en raison de son talent que de sa personnalité… Qui était-il donc ?

> Un compositeur de l’éclatante Belle Époque, formé par Vincent d’Indy à la prestigieuse Schola Cantorum, dont l’œuvre est riche, sensible et authentique. La critique le plaçait parmi les figures majeures de l’école impressionniste française, à l’égal de Debussy et Ravel.

> Un homme du Sud, sociable et talentueux, qui a côtoyé la fine-fleur du Paris artistique des années 1900 : Picasso, Max Jacob, George Braque, Guillaume Apollinaire, Colette, Willy, Claude Debussy, Odilon Redon, Gabriel Fauré… mais qui a toujours préféré son Midi natal.

> Un artiste libre et indépendant, guidé davantage par l’instinct, l’authenticité de l’art populaire et la nature, plutôt que par les théories ou l’appartenance à des courants ou écoles. Dans sa vie quotidienne comme dans ses projets artistiques, il ne connaissait ni frontières sociales ni hiérarchie entre cultures savante et populaire.

> Un aquarelliste fils, neveu et frère de peintres, qui « peignait » sa musique, faite de couleurs, de lumières, de textures, de motifs…