Oui  ils ne sont pas nouveaux, ça ne sera peut-être pas votre découverte inédite de l’année, mais quand même avouez-le : dès les premiers accords, ça y est ! On est à la plage ! Ça sent la surf wax coco, les vacances et la douceur de vivre. On est en Californie avec tout ce que la beach culture peut représenter en terme de fantasmes de mode de vie.

Car oui ! Ce sont 4 Californiens, dont 3 vrais surfers. L’esprit du légendaire endless summer, l’été sans fin distillé dans leurs morceaux, fait de leurs albums la bande son idéale de votre été.

Evidemment on ne pourra pas s’empêcher de penser à leurs aînés comme les Beach Boys ou les Byrds  avec leurs sons de guitares à l’ancienne, mais ne les cantonner qu’à ces comparaisons serait une erreur, car 3 des membres du groupe ont travaillé dans  The magasin de disques ultime de Los Angeles,  Amoeba Music, sur Sunset Boulevard, qui est aux collectionneurs de vinyles du monde entier ce que la Mecque est aux musulmans : un endroit où il est obligatoire de faire pèlerinage au moins une fois dans sa vie…cette dernière phrase je l’ai empruntée aux Inrock, car je n’aurai su dire mieux !

On passe dans leurs morceaux de la fluidité d’une vague glassy, à des phases un peu plus garage mais toujours en gardant ce côté cool, on se voit déguster quelques cocktails exotiques après une bonne journée à la mer, ou une bande son pour un barbecue entre amis. Je vous le dis : la musique de l’été ! et  ce, même en hiver !!!

  • Miles Michaud : chant et guitare
  • Pedrum Siadatian : guitare
  • Spencer Dunham : basse
  • Matthew Correia : batterie

Discographie

Album studios

Et malgré cette vague de coolitude, les Allah-Las n’ont pas manqué de défrayer la chronique malgré eux, menaces d’attentats, concerts annulés etc… juste à cause du nom du groupe, duquel le chanteur et guitariste Miles Michaud  se défend en expliquant qu’en aucun cas ils ne veulent offenser les musulmans que le choix du nom the Allah-Las  était né de l’association d’Allah et de Shangri-La, une vallée imaginaire et mystique blottie dans l’Himalaya. Shangri-La est « une sorte de clin d’œil au kitsch californien » et « ironique », tandis qu’« Allah » devait refléter l’orientalisme qui a tellement imprégné la Californie selon le chanteur. « Beaucoup d’architecture en Californie, tout comme l’urbanisme et les palmiers sont le fruit du mouvement orientaliste », affirme-t-il dans une interview. « En plus, c’est musical. Allah-Las sonne comme une chanson », souligne-t-il. Il aurait aussi laissé entendre que c’était un hommage au groupe  The Jesus and Mary Chain.

Quoiqu’il en soit…Ne vous arrêtez pas au nom du groupe et laissez vous aller à la caresse des vagues, et de leurs multi-influences dont le dernier album LAHS sorti en 2019 est rempli.

Je vous laisse avec ce dernier morceau, n’hésitez pas à vous ouvrir une bière, ou reprendre un cocktail en l’écoutant…oui, oui l’abus d’alcool gniagniagnia …